0.3% seulement
Savez-vous a quoi correspond ce pourcentage?
Il correspond tristement au pourcentage de plaintes de victimes d’agressions sexuelles ayant aboutit en France en 2019.
0.3% ce n’est même pas la moitié de 1% qui lui même pas ne représente pas la majorité de 100%.
Qu’attendons « nous » pour être conscient de l’urgence de prise de position par rapport à ce fléau?
J’ai vu une vidéo sur Facebook qui illustre la situation (cliquez sur le lien pour voir la vidéo de Konbini).
Dans cette vidéo nous voyons le témoignage de quelques victimes et nous pouvons constater que l’ennemi n’est pas toujours l’étranger. Et cet ennemi n’est pas toujours « violent » car il connaît l’enfant. C’est souvent une personne bien aimé de la famille ou une personne insoupçonnable du fait du lien avec la victime. Aussi aberrant que ça soit il est temps de prendre conscience que le titre d’autrui n’est pas garant de la bienveillance de la personne envers « votre enfant » car nous connaissons aussi des parents qui sont eux mêmes des bourreaux pour ces derniers.
Dieu merci, des associations sont mises en place pour aider à se reconstruire après le drame. D’autres, comme moi, se guérissent seuls par la force divine et restauratrice en eux, mais combien y survivent?
Au delà même de ces moyens, n’oublions pas que la guérison n’est pas le fait d’en avoir parlé ouvertement comme certains semblent le penser à tord. C’est au quotidien qu’on se bat pour aller bien, pour avoir une vie normale. Et parmi les survivants, nous devons prendre conscience du fait que certains, sous le poids de la douleur finissent bien souvent à mettre un terme à leur vie.
Pour éviter cette fin à d’autres, qu’attendons nous pour réaliser l’urgence de la situation en décidant de ne plus minimiser la situation. Quand bien même la personne vous paraîtrait guéri et forte, ce n’est jamais fini et ça n’arrive pas qu’aux autres.
